Résumé : C’est un voyage dans le Cambodge d’aujourd’hui pas encore – à peine – sorti de son passé. Ce texte poétique – suivi d’un livret d’opéra – s’affronte à l’incarcération, la torture, l’enfermement. Il traite des crimes contre l’humanité perpétrés par les Khmers rouges : souffrances qu’un peuple s’est infligé à lui-même. Cette capacité de l’homme à s’auto mutiler, à tourmenter son propre corps est au coeur de Qui s’oppose à l’ANGKAR …. La violence s’oppose à la douceur d’un pays lumineux. Ce livre au ton poétique retenu se met en retrait de l’horreur dans une sorte de politesse distanciée. Surdité assourdissante qui s’impose devant une question à laquelle ne se trouve aucune réponse. Il n’y a pas de banalité du mal mais une pesanteur de cette vie qui continue malgré tout.